Michel s’est joint à l’équipe de JDHM en février dernier. Depuis trois mois, il met à profit sa grande expérience dans le domaine du carrelage pour faire de JDHM une entreprise de référence en finition.
Le parcours de Michel
Sa carrière commence… dans les portes et fenêtres, bien loin des surfaces qu’il sera appelé à recouvrir. Pendant des années, Michel œuvre au service d’après-vente d’une entreprise beauceronne qui vend des portes et des fenêtres, mais accepte des contrats en recouvrement de plancher pour arrondir ses fins de mois, et parce que le travail manuel lui a toujours plu.
Parce qu’il aime de plus en plus ce qu’il fait, il décide de décrocher son certificat d’apprenti en suivant son cours de sécurité en chantier. Il suit une formation rigoureuse à l’Émoicq (l’École des métiers et occupations de l’industrie de la construction de Québec) et laisse derrière lui sa carrière dans les portes et fenêtres pour se concentrer sur le recouvrement à temps plein. Il accumule les heures passées sur les chantiers, en obtient son certificat de carreleur compagnon en cinq ans. Cinq années où il apprend toutes sortes de techniques, où il découvre une impressionnante panoplie de produits, et où il affine ses connaissances en s’inspirant des carreleurs d’expérience qui partagent leur savoir-faire.
Le travail de carreleur
Le travail de carreleur est à la fois technique et décoratif. C’est son travail à lui qu’on voit quand on entre dans une pièce. « Personne ne vous complimentera sur votre excellent système électrique ou votre jolie plomberie », explique Michel en riant. Il importe donc de bien préparer la surface, d’en faire une analyse complète, et de ne pas se bousculer. Quand Michel entreprend un travail, il peut s’écouler 90 minutes entre son arrivée sur le chantier et la pose de la première tuile. « On doit tout prévoir et établir un plan de pose détaillé, dit-il. Avec de la tuile, on ne revient pas en arrière ». Il prend le temps de bien préparer les surfaces, d’analyser ce qu’il y a à couvrir et avec quels produits il doit travailler, puis de tirer ses lignes de manière précise.
Le travail de carreleur fait appel au côté perfectionniste et à la patience légendaire de Michel, qui traite chaque projet comme si c’était chez lui. Le travail bien fait est gage de satisfaction du client. « Et quand un client est content, c’est comme si j’avais une seconde paye! » Michel passe la plupart de son temps sur la route, dans son camion-atelier tout équipé, et passe au bureau pour faire le plein de l’énergie de ses collègues.
Comme dans tous les métiers de la construction, plusieurs peuvent s’improviser carreleur et vous promettre une finition impeccable. Mais comme le dit Michel, avec toute sa sagesse : « Il existe trois catégories de carreleurs : le poseux, aussi connu sous le nom de beau-frère, le poseur, habituellement un homme à tout faire plein de bonne volonté mais sans formation, et le carreleur spécialiste, qui sait où il s’en va et comment s’y rendre ». On vous le garantit, Michel fait partie de la troisième catégorie.