Fondée en 1986 par Joël Dolbec, JDHM a bien évolué depuis ses débuts à Saint-Marc-des-Carrières. Aujourd’hui, c’est une entreprise de plus de 90 employés qui vient d’inaugurer une succursale à Québec. Et bien que Joël Dolbec soit toujours à la barre de l’entreprise pour encore plusieurs années, ses fils Joey et Alan apprennent le métier pour assurer la relève pour ce fleuron de la région portneuvoise.
Le parcours de deux fils
Joey entreprend un DEP en construction à la fin de son adolescence. Une fois son diplôme en poche, il part travailler… ailleurs. C’est qu’à l’époque, JDHM était encore une entreprise de nettoyage après-sinistre et n’offrait pas encore un service clé en main de construction et rénovation, le domaine de prédilection de Joey. Alan, quant à lui, commence une technique policière pour réaliser au bout d’un an et demi qu’il préfère de loin les chiffres aux contraventions. « J’ai réalisé que j’ai toujours voulu travailler pour moi, être à la barre de mon entreprise, dit Alan. Me joindre à l’entreprise familiale répondait à ce besoin beaucoup plus que le corps policier ». Il se redirige donc en comptabilité, porté par son intérêt pour les mathématiques.
Après avoir acquis de l’expérience sur des chantiers, Joey se joint à l’équipe de JDHM. Et une idée germe alors dans son esprit et celui de son père : et si JDHM s’occupait non seulement du sinistre lui-même, mais aussi de tous les travaux de reconstruction qui viennent après? Idée folle, qui allait changer le cours de JDHM. Père et fils s’arment donc de courage et de patience, et vont chercher leur licence RBQ. « C’est le volet construction qui manquait à JDHM pour que j’aime vraiment ça, explique Joey, 26 ans. Avec notre licence RBQ, j’allais pouvoir travailler dans un domaine qui me correspondait vraiment ».
Alan, quant à lui, poursuit sa formation en comptabilité. Après une technique en comptabilité, il souhaite pousser encore plus loin : il s’inscrit à l’Université Laval et amorce un baccalauréat, toujours dans le même domaine. Pendant l’été, il travaille à l’administration de JDHM et acquiert de l’expérience qu’il compte mettre à profit dès l’obtention de son diplôme dans un an et demi.
Travailler avec son père
Et travailler avec papa, c’est comment? Joey et Alan n’hésitent pas : c’est une situation qui leur convient parfaitement. Joey, étant basé à la succursale de Portneuf, ne côtoie pas son père sur une base quotidienne, le fondateur ayant choisi de travailler du nouveau bureau de Saint-Augustin-de-Desmaures. Et comme Alan est toujours aux études, il ne le voit que les étés, qu’il passe à se faire la main de futur gestionnaire. Tous deux aiment travailler avec leur père, qui leur laisse une grande liberté, mais qui demeure un précieux conseiller. Les décisions se prennent de manière démocratique et la communication demeure clé. Et s’il y a parfois des divergences d’opinions, le père sait écouter ses fils qui représentent la pérennité de JDHM et les fils tiennent compte de la vaste expérience de celui qui a su transformer une PME en compagnie prospère dotée d’une vision claire.
Les deux frères ne sont pas que « le fils de » chez JDHM et n’ont droit à aucun traitement spécial. Tous deux ont dû faire leurs preuves, et commencer au bas de l’échelle comme n’importe quel jeune adulte qui fait son entrée sur le marché du travail. Ils ont pu ainsi gagner le respect non seulement de leur père, mais de leurs collègues qui reconnaissent aujourd’hui leurs compétences. Et la complémentarité de leurs champs d’expertise respectifs est un atout majeur dans la gestion d’une organisation qui connaît une croissance enviable.
L’avenir de JDHM
Au cours des dernières années, JDHM s’est réinventée, devenant une entreprise offrant un service complet en après-sinistre, de l’assèchement à la reconstruction. Peu d’entreprises peuvent se targuer de s’occuper des clients de A à Z. Joey et Alan adhèrent à cette manière de faire, et souhaitent continuer d’innover pour faire de JDHM un incontournable tant dans l’après-sinistre que dans les domaines de la construction et de la rénovation. Parce qu’après tout, pas besoin d’un dégât d’eau pour avoir envie de refaire sa cuisine!
Les deux frères partagent la même vision pour l’avenir de l’entreprise. « On veut continuer à faire évoluer JDHM, à faire grandir ce que notre père a construit, et à devenir un incontournable dans la région de Québec, explique Alan. Et ça passera par un souci de l’excellence de chacun de nos services ».
Et si leurs enfants à eux souhaitent un jour prendre à leur tour la relève? « Évidemment que ça serait formidable, dit Joey. Mais jamais je ne forcerai mes enfants à faire quoique ce soi. Ils suivront leur propre chemin, que ce soit ici ou ailleurs ».